Compostage – Mise en pratique

Le compostage est un processus naturel. Dans la durée, les matières organiques se décomposent sans intervention humaine. Faire du compost est une technique d’organisation et de contrôle d’un processus naturel. En concentrant cette activité dans un endroit particulier et en équilibrant les apports de matières organiques, d’air et d’eau, ce phénomène se déroule plus rapidement.

Silo de jardin en bois
Composteur de jardin à tambour

Techniques de compostage

Il n’existe pas de système de compostage meilleur qu’un autre. Il existe beaucoup de techniques avec chacune ses avantages particuliers. Les techniques vont de l’épandage des feuilles sur les allées en « mulch » jusqu’au compostage en trois semaines de petites quantités de matières par la technique du compostage à chaud. Pour déterminer le type de compostage le plus approprié, il faut prendre en compte le temps que vous pouvez passer à cette activité, l’emplacement disponible pour le compost, la quantité de matières organiques à composter et le budget dont vous pouvez disposer.

Lombricomposteur de balcon

Cette dernière section opère un tour d’horizon des applications pratiques réalisées à partir de l’étude scientifique de ce processus naturel. Elle rappelle principalement ce qu’il faut composter et étudie trois techniques de compostage :

  • Le compostage en conteneur,
  • le mulching,
  • le lombricompostage.

L’intention est de guider le lecteur dans son choix des systèmes et des techniques. Ces informations doivent être suivies assez précisément au début puis de moins en moins au fur et à mesure de l’apprentissage et de l’obtention de résultats concrets. Il est important de toujours avoir en mémoire que le compostage est un phénomène naturel et que le processus prendra tout simplement plus de temps s’il est laissé à lui-même.

Mulch naturel en sous bois de feuillus

Fabrication du compost – Résumé

1. Achetez ou construisez un conteneur résistant aux rongeurs.
2. Disposez le conteneur sur une surface plane et bien drainée.
3. Disposez un lit de matières organiques de type paille ou déchets de taille sur quelques centimètres sur le fond.
4. Broyez les matières organiques en petits morceaux.
5. Mélangez des matières organiques vertes riches en azote (humides) avec des matières organiques marron riches en carbone (sèches).
6. Enfouissez les déchets de nourriture au centre et recouvrez les.
7. Aérez le tas une fois par semaine.

Que peut on composter ?

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Toutes les matières organiques sont compostables, mais certaines sont plus appropriées au compostage à domicile que d’autres. Des déchets comme les feuilles et les restes alimentaires qui se seraient autrement retrouvés dans vos poubelles, peuvent être compostés. Le mieux est de pouvoir incorporer la plus grande variété possible de matières organiques. La variété augmente les chances d’atteindre un équilibre entre le carbone et l’azote et augmente la gamme d’éléments qui seront retournés au sol.

Equilibrer le mélange

Cet équilibre concerne le ratio carbone sur azote. Ce ratio nous donne les parts respectives de carbone et d’azote contenues dans chaque produit. Le ratio idéal se situe aux environ des 20 à 30 parties de carbone pour une partie d’azote. lorsque les bactéries recoivent une nourriture de ce type, elles croissent et se reproduisent rapidement. Trop de carbone et la décompostion sera très lente. Trop d’azote et votre nez ne pourra vous tromper. Le compost dégagera un odeur d’oeuf pourri et prendra un aspect gluant.

Les produits compostables

  • Alfalfa ou luzerne – bonne source d’azote.
  • Cendres de bois – excellente source de potassium. Epandre directement sur les sols. Eviter de toujours les épandre au même endroit. Ne pas rajouter au tas de compost sauf à faibles doses.
  • Cheveux – c’est une bonne source d’azote, il vaut mieux les mélanger avec d’autres matières. Il vaut mieux ne pas utiliser des cheveux qui ont reçu un traitement quelconque.
  • Déchets alimentaires – légumes et fruits – produits riches en azote qui se décomposent plus vite lorsqu’ils sont réduits en petits morceaux. Les enfouir au centre du compost et les recouvrir de produits riches en carbone ou par de la terre.
  • Déchets de betteraves – source de magnesium, calcium et azote.
  • Déchets de citrons – un peu de phosphore, beaucoup de potassium. Apport d’éléments nutritifs.
  • Déchets de tonte – il vaut mieux pouvoir les laisser directement sur les pelouses (tondeuse broyeuse) ou ils retournent directement comme source d’élèments nutritifs pour le gazon. C’est une excellente source d’azote pour le compost en conteneurs, mais il faut pouvoir le mélanger avec des matières sèches comme des feuilles pour qu’il n’y ait pas de dégagement d’odeurs et que l’aspect devienne collant. Avertissement : n’utilisez les tontes de gazons traités avec des pesticides ou des désherbants qu’ à partir de la quatrième ou de la cinquième tonte. Compostez les plantes traitées pendant une année au moins avant d’en utiliser le compost pour le potager. Pour éviter tout cela mieux vaut disposer d’un gazon sous forme de pelouse naturelle.
  • Epis de maïs – très longs à se décomposer à moins de les broyer en très petits morceaux.
  • Feuilles – une excellent source gratuite de carbone. Ramassez les à l’automne pour les utiliser pendant la bonne saison au jardin. Il faut les mélanger avec des matères riches en azote. Certaines feuilles extrémement coriaces doivent êtres écartées à moins de pouvoir les broyer finement (feuilles de platanes, de magnolia grandiflora, de lauriers cerise par exemple).
  • Feuilles de rhubarbe – Il y a au moins deux manières d’envisager le compostage de ces feuilles. La première suggère de ne pas les composter car ces feuilles contiennent des élèments chimiques qui sont toxiques pour les habitants du sol. La seconde suggère que l’acide oxalique dégagé par la décomposition rabaisse le niveau du pH et inhibe l’activité microbienne, mais dans la mesure ou ces feuilles de rhubarbe sont mélangées à de nombreuses autres matières organiques, elles restent un produit acceptable pour le tas de compost.
  • Fumiers (de cheval, de mouton, de vache, de poule, de cochon) – c’est une bonne source d’azote et d’élements nutritifs. Il vaut mieux les composter avant de les utiliser tel quels, car ils peuvent bruler les racines des plantes.
  • Journaux – il vaut mieux les recycler, ils ne contiennent aucun éléments nutritifs, mais déchiquetés, ils peuvent servir comme source de carbone.
  • Marc de café – source d’éléments nutritifs pour le compost. Peut être utilisé comme mulch.
  • Mauvaise herbes – bonnes sources d’éléments nutritifs. Il vaut mieux les utiliser encore vertes et avant la montée à graines. Les mauvaises herbes particulièrment agressives doivent être laissées à sécher complètement avant d’être ajoutées au compost.
  • Paille et foin – source de carbone importante. Il faut les hacher ou les déchiqueter et les mouiller pour une décomposition plus rapide. La paille est meilleure pour la circulation de l’air du fait de sa structure rigide et creuse.
  • Peaux de bananes – source de phosphore (P) et source importante de potassium (K), décompostion rapide.
  • Pommes – source de phosphore et potassium.
  • Poudre d’os – bonne source d’azote (2-12 %), importante source de phosphore (20-25 %).
  • Raisin – rafles et feuilles sont des sources d’éléments nutritifs mineures. Elles donnent du volume au compost et l’aèrent. Il faut les réduire en petits morceaux.
  • Sang séché – bonne source d’azote(12%); apport nécessaire quand les produits à composter sont riches en carbone.
  • Sciure, copeaux de bois – ce sont de très bon produits de compostage, riches en carbone. Ils sont cependant très long à composter.

Les produits non compostables

  • Beurre de cacahuètes – attire les nuisibles.
  • Charbon de bois pour barbecue et les cendres de barbecue – car ils contiennent des oxydes de souffre dont le jardin n’a rien à faire. Les briquettes d’allumage des barbecues contiennent aussi des produits chimiques qu’il vaut mieux écarter du jardin.
  • Chiendents et toutes les mauvaises herbes présentant des systèmes rhizomateux – Elles nécessitent un séchage complet et parfait avant une mise au compost. Dans le cas contraire elles ne feront que se développer de plus belle.
  • Déchets de nourriture cuits – Ils peuvent contenir des graisses qui vont attirer les animaux.
  • Eaux de vaisselle – La plupart des produits de nettoyage contiennent des solvants, des parfums, des graisses et du sodium.
  • Excréments de chiens et de chats – ils peuvent contenir des organismes vecteurs de maladies. Les excréments de chats peuvent contenir les vers vecteurs de la toxoplasmose. Ces vers sont responsables de cas de cécité, particulièrement chez les enfants.
  • Grains et drèches – ils peuvent contenir des matières grasses qui dégagent des odeurs pendant leur décomposition. Ils attirent les rongeurs et autres nuisibles.
  • Liserons et boutons d’or (renoncules) – peuvent survivre dans le compost à moins d’avoir été parfaitement desséchés et broyés.
  • Litières d’animaux de compagnie – elles peuvent contenir des organismes vecteurs de maladies.
  • Matières grasses, graisses et huiles – rancissent et sentent mauvais lorsqu’elles se décomposent.
  • Mauvaise herbes montées à graines – si le compost n’atteint pas des températures assez élevées pour détruire les graines.
  • Produits laitiers – beurre, fromage, lait, yaourt, crème et aussi mayonnaise et sauces de salades.
  • Restes de poissons – ils attirent les animaux. Les restes de poissons contiennent beaucoup d’huiles et se décomposent très lentement.
  • Viandes et os – attirent les animaux.

Le compostage simple

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C’est la manière la plus simple de faire du compost chez soi. Il suffit de mettre au compost les déchets du jardin au fur et à mesure. Les déchets alimentaires doivent être cependant enfouis en creusant un trou dans le tas en cours et en les recouvrant ensuite avec de la terre ou des feuilles. Le conteneur à compost engrange les déchets du jardin et de la cuisine jusqu’à leur décomposition. Le processus se perpétue tant que l’on continue à ajouter des déchets.
Cette méthode prend un à deux ans pour produire un compost mur. Le compost mur se trouve alors près du fond du composteur. Pour récolter le compost, il faut ouvrir le conteneur, mettre de coté les produits non décomposés et prélever le compost mur. On retourne ensuite dans le conteneur les produits non ou mal décomposés mis de coté.
Il est plus facile de faire ces opérations avec deux conteneurs à compost car cela facilite les manutentions. Un conteneur est utilisé pour les déchets récents et peu ou mal décomposés et le second pour les produits déjà bien décomposés.

Le compostage soigné

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C’est la méthode la plus utilisée. Il faut alors donner un peu plus de son temps au tas de compost pendant les périodes de jardinage au printemps en été et en automne. Le tas de compost chauffe de façon intermittente, parfois après un apport de déchets de tonte frais. Le jardinier doit retourner le compost et l’aérer assez souvent avec un outil adapté pour à la fois mélanger les produits et s’assurer de la bonne oxygénation des organismes décomposeurs.
Le compost doit être aussi humide au toucher qu’une éponge que l’on vient d’essorer. Vous devez pouvoir former une boule des produits en décompostion dans votre main mais sans qu’il s’en échappe de l’eau. Si cela n’est pas le cas, il faut ajouter des déchets secs pour absorber l’humidité. Si le compost est trop sec, il faut ajouter des produits verts et très humides comme les déchets de nourriture ou les tontes fraiches. Vous pouvez aussi apporter de l’eau en arrosant le tas en mouillant les déchets sans les inonder. L’idéal est de pouvoir couper ou broyer toutes les matières en morceaux de 5 à 6 centimètres, ce qui augmente les sufaces disponibles pour l’attaque par les organismes décomposeurs sans risque de compacter le tas.

Le compostage contrôlé

Cette technique est rapide, chaude et active. Elle demande plus de soins et de travail. Ce travail consiste en un retournement ou un brassage régulier des matières organiques. Ces interventions hebdomadaires permettent aux bactéries de recevoir l’air dont elles ont besoin pour effectuer une bonne décomposition.
Cette technique de compostage est plus efficace lorsque l’on procède par fournées. Il faut stocker tout d’abord les matières organiques jusqu’à ce qu’il y en ait suffisamment pour remplir un composteur – normalement 1 m3. Les déchets de cuisine peuvent être mis de coté dans des sacs plastique, mélangés à de la sciure ou de la terre pour éviter les mauvaises odeurs et ne pas attirer les nuisibles. Tous les déchets doivent être coupés ou broyés pour augmenter la surface de travail des bactéries. Il faut diposer les différents produits en couches régulières de 5 à 10 cm d’épaisseur. Arroser les couches si nécessaire. Alterner des couches de produits riches en carbone (marrons) avec les produits riches en azote (verts). Remplir complétement le conteneur à compost.


En 24 heures les températures vont atteindre 60 à 70°C. C’est le compostage à chaud et il faut contrôler le processus. Ces températures doivent se maintenir pendant 4 à 7 jours. Quand elles commencent à baisser, il est temps d’aérer le tas. On effectue cette aération en passant les produits en décompostion dans le second conteneur. Il faut essayer de transférer les produit du dessus du premier tas dans le fond du deuxième conteneur pour s’assurer d’une destruction complète des graines de mauvaises herbes et des germes. Si l’on ne dispose que d’un seul conteneur, il faut introduire dans le tas de compost un outil permettant d’amener suffisamment d’air a l’intérieur du tas. Cela interrompt temporairement le cycle de dégagement de chaleur, mais les températures vont très rapidement augmenter à nouveau pour un cycle de quatre à sept jours. Ensuite la température du tas se raffraîchit. Le compost travaillé de cette manière arrive à maturation en trois mois.

Utilisation du compost

La dernière étape du processus de compostage est l’utilisation du produit fini. Une étape supplémentaire serait d’en disposer d’une quantité plus importante. Votre compost devrait être prêt pour une utilisation à tout moment entre quatre mois et deux ans à partir de sa première mise en tas. Vous pouvez vous assurer de la bonne fin des processus de décomposition lorsque le produit est d’une couleur très sombre, friable mais non poudreux et dégage une bonne odeur d’humus. Ce sont les principaux signes de la stabilisation ou de la maturation du compost. Les matières organiques brutes du départ ont été transformées en un humus riche en éléments fertilisants.
Si vous le souhaitez, avec un kit de mesure du pH simple du commerce, vous pouvez vous assurer de cette fin de cycle de maturation. Le compost mur présente un pH voisin de la neutralité.

Le compost est un amendement avant d’être un engrais

Le compost : un amendement plutôt qu’un engrais.

Pour être considéré comme un engrais, il lui faudrait présenter de plus hautes concentrations d’azote, de phosphore et de potassium. Le compost mur additionne ces éléments à beaucoup d’autres, mais a une tendance à les mettre à disposition des plantes sur une longue période de temps contrairement aux engrais chimiques qui ont une action immédiate. Par contre, le compost apporte de la matière organique aux sols, augmente le drainage dans les sols lourds et argileux, la rétention d’eau dans les sols légers et sableux, facilite la croissance racinaire et dégage des espaces pour la circulation de l’air et de l’eau.

Le compost mur se trouve en général sur ou près du fond et au centre du conteneur à compost. Pour la plupart des utilisations, il est nécessaire de tamiser le compost avec un tamis à mailles d’environ 1 cm avant de l’utiliser. Les produits qui ne passent pas à travers le tamis peuvent être retournés au tas de compost, utlisés pour un mulch ou écartés.

Le début du printemps est une excellente période pour apporter d’importantes quantités de compost au jardin. On l’incorpore dans la couche superficielle du sol. Le mélange de matière organique avec un sol qui se réchauffe apporte des éléments nutritifs au bon moment pour planter. Pour des couches à semis on utilisera un mélange d’une même quantité de compost, de sable et de terre. On peut l’utiliser pur pour un apport de surface pour les potées et les jardinières. Pour les conteneurs et les suspensions on utilise un tiers de compost, un tiers de terreau de rempotage et un tiers de vermiculite ou de perlite.

Le surfaçage ou terreautage

Surfaçage ou Terreautage de compost sur un gazon

On apporte une couche de compost directement sur le sol au pied des fleurs et des légumes, des arbustes et des arbres en laissant de l’espace autour des tiges pour assurer une bonne circulation de l’air. Pour les grands arbres, le compost doit être apporté en laissant un espace d’environ 15 cm autour du tronc, pour permettre le drainage de l’eau de ruissellement le long du tronc pendant les pluies. Après un travail d’aération des pelouses au début du printemps avec une machine à carotter (pas de scarificateur) manuelle ou mécanique, on peut étaler au rateau jusqu’à 5 cm de compost tamisé sur l’ensemble des surfaces engazonnées.

Le Mulching

Mulching en permaculture

Le mulching est une autre technique de compostage. Il est similaire au surfaçage dans la technique, à la différence qu’il s’agit de compost encore en cours de maturation qui est épandu sur le sol pour finir son processus de décomposition.

Dans ce cas on ne fait que copier ce qui arrive sur le sol des forêts où les feuilles et aiguilles tombent au sol, se décomposent petit à petit et sont ensuite réutilisées par les plantes comme nourriture. C’est une technique très lente, mais très efficace de compostage.

En plus de l’apport de matière organique, le mulching permet de protéger les plantes des gelées. Il évite l’érosion et le compactage du sol et permet de conserver une certaine humidité à la couche superficielle du sol. Il réduit les besoins d’arrosage en été. Il étouffe les mauvaises herbes. Les déchets de tonte laissés sur la pelouse en mulch conservent la fraicheur et apportent des éléments nutritifs dans la mesure ou ils ne sont pas laissés sur le gazon en paquets ou en endains, mais finement dispersés par une tondeuse à effet de mulch.

Bois raméal fragmenté

Il faut procéder à un bon désherbage avant d’effectuer un mulching. Etaler les matières organiques sur la surface du sol autour des plantes et sur les allées du potager ou du jardin. Les copeaux de bois, les feuilles d’arbres et arbustes caduques, les déchets de tontes et la sciure de bois sont des produits qui conviennent aux plantes vivaces. Autour des légumes et des fleurs annuelles, on préférera des produits plus riches en azote comme les déchets de tonte et de nettoyage du jardin.

Questions et réponses

Pour les plantes aimant la chaleur, il faut dégager le mulch du lit de plantation pour permettre au soleil de réchauffer le sol au printemps avant de planter et de redisposer la couche de mulch.
Pour éviter la possibilité de manque d’azote (du à la fermentation du mulch), il vaut mieux apporter une source extérieure d’azote sous forme de sang séché par exemple.
Le mulch peut provoquer une augmentation de la population d’escargots et de limaces, particulièrement si le temps est humide. Dans ce cas, il faut retirer le mulch, ramasser les limaces et les mettre dans une boite que l’on passe au congélateur avant de retourner cette matière organique au compost.

Transplantations

Ouvrez un trou de plantation du double de la taille de la motte, mélanger à égalité le compost avec de la terre de surface et remplir complétement autour de la motte racinaire. Damer le mélange suffisamment pour éliminer les poches d’air. Arroser doucement.

Décoction de compost

Remplir un sac de toile avec un litre de compost. Bien nouer le sac, le déposer dans une poubelle et remplir d’eau. Laisser macérer une nuit et arroser vos plantes le lendemain avec la décoction. Si le temps de macération est supérieur, vous obtiendrez alors un purin de compost qu’il faudra diluer avant utilisation.

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